Forum LibereMa3G.com - Collectif de clients trompés par Orange

Ici, et on agit contre le bridage de la 3g+ chez Orange, afin que la situation soit régularisée pour tous les forfaits (origami / m6 mobile / zap / Orange pour iPhone) qui sont censés avoir accès au haut débit mobile, ainsi que pour tous les mobiles 3g+.

Vous n'êtes pas identifié.

#1 31-08-2008 01:53:42

Thomas
Administrateur
Date d'inscription: 29-08-2008
Messages: 671

Technique : Dossier technique 3g+

Contexte : Rubrique "Dossier technique 3g+" du site
Objectif : Informer sur le fonctionnement de la 3g+, en appuyant les points sur lesquels Orange a donné des informations erronées/incomplètes. Il faut que ce soit complet, mais facilement compréhensible pour un non spécialiste. Il y a déjà quelque chose de rédigé dans le forum "Actions collectives : Technique", autant le reprendre ici. N'étant pas spécialiste de la question, je laisserai les personnes concernées décider des éventuelles améliorations/précisions à apporter à ce texte.


"On ne dit pas violer un engagement commercial, mais formulation maladroite"
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Smartphone Nokia E71, forfait Origami 2H+2H, bridé à 384Kbps, merci qui ?

Hors ligne

 

#2 31-08-2008 12:18:37

nicolourspolaire
Membre
Date d'inscription: 30-08-2008
Messages: 29

Re: Technique : Dossier technique 3g+

Nous avons pour le moment 3 documents différents :

- Un document d'accroche assez général dénonçant la pratique d'Orange
- Un document de présentation et d'explication de la problématique 3G/3G+
- Un document fourre-tout dans lequel on pioche, avec un peu d'explications techniques et les différents interventions forum que l'on peut avoir

Les deux premiers sont à modifier et affiner si besoin.
Le troisième est à compléter au fur et à mesure des interventions, rajouts d'infos

Hors ligne

 

#3 31-08-2008 12:21:21

nicolourspolaire
Membre
Date d'inscription: 30-08-2008
Messages: 29

Re: Technique : Dossier technique 3g+

- Document de présentation et d'explication de la problématique 3G/3G+

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

3G/3G+ - Orange vous prend pour des citrons, la technique

En quoi consiste le décalage entre ce qu’Orange a vendu et ce qui est réellement proposé ?

Orange communique à tous niveaux (publicité, marketing, contrats) sur la possibilité qu’a l’utilisateur d’un forfait de type origami ou Iphone de bénéficier de la 3G+ à tous les endroits où celle-ci est disponible, à savoir 70% de la population

Qu’est-ce que la 3G+ ?

La 3G+ c’est la norme HSxPA qui permet d’atteindre des débits maximum de 1.8 Mbit/s, 3.6 Mbit/s, 7.2 Mbit/s et 14.4 Mbit/s en réception (DL) selon les paliers (catégories) et 384Kbp/s en émission (UL). Contractuellement Orange s’engage donc à fournir un service permettant d’atteindre ces performances dans la mesure bien entendu où la zone de couverture sous laquelle se trouve l’utilisateur possède ces fonctionnalités activées (encore une fois, 70% de la population couverte selon Orange).

Que fournit Orange comme service réel ?

Les utilisateurs de ces forfaits se sont aperçus que quelque soit le type de terminal compatible 3G+ utilisé (mobiles ou smartphones), les débits maximum atteints en DL sont de l’ordre de 400Kbp/s maximum. Plusieurs fois interrogé à ce sujet, les interlocuteurs d’Orange confirment rapidement une limitation des débits sur ce type d’abonnement.

La limitation est en fait de 384Kbp/s en DL (le débit réel peut s’avérer un peu supérieur en raison de la différence d’algorithmes de chiffrages et aussi des différents types d’infrastructures implantés sur le territoire).
Ce que fait techniquement Orange est très simple. A chaque utilisateur (chaque sim en réalité) est associé un profil déclaré sur le réseau (dans le HLR) qui va déterminer les différentes autorisations sur l’accès aux services et leur conditions.

-> Par exemple dans le profil on va déterminer l’accès ou non aux services sms, mms, visiotéléphonie, wap, web, roaming (possibilité de passer des appels depuis l’étranger) ainsi notamment, et c’est ce qui nous intéresse, les différents débits maximum autorisés en fonction des usages DATA (bearer).

Ainsi, les utilisateurs des forfaits Origami ou Iphone se voient volontairement limités par Orange à un débit de 384Kbp/s en DL et 128Kbp/s en UL. Cela signifie que quelque soit la technologie sous laquelle l’utilisateur se trouve, il ne pourra PAS dépasser ces seuils maximum. Même si le réseau lui permet d’atteindre 3.6Mbp/s ou 7.2Mbp/s en DL, le maximum possible sera de 384Kbp/s soit de 20 à 10 fois moins vite !

C’est comme avoir une Ferrari sur une autoroute, mais ne pas pouvoir passer la seconde vitesse quelque soit le nombre de voies et le trafic sur cette autoroute.

Ce que dit Orange :

Orange dit par l’intermédiaire de Jean-Marie Culpin et Karine Dussert-Sarthe que, volontairement, certains utilisateurs sont limités en fonction de leur abonnement car Orange estime que leur usage ne nécessite pas d’avoir accès à ces niveaux de débits (réservés à demi-mots pour les utilisateurs PRO et d’abonnement data avec clés DATA pour PC pour qui la facturation est bien plus importante et rentable, car pour la plupart facturés en fonction du volume utilisé).

-> Pourtant, les conditions de ventes des forfaits Origami et Iphone stipulent bien un accès illimité à la 3G+ (si disponible) et un bridage éventuel du service après un dépassement du seuil de 200Mo ou 500Mo sur le mois de consommation en cours. Aucun bridage n’est indiqué avant ces seuils, et l’utilisateur doit avoir alors accès aux capacités maximum du réseau à ce moment là.


Orange dit aussi que cela permet de préserver la stabilité du réseau et de permettre à tous les utilisateurs connectés sur la même cellule de bénéficier d’un accès équitable aux ressources (voir d’un accès tout court).

-> Pourtant le réseau 3G/3G+ est structurellement construit pour un partage et une allocation dynamique de la ressource radio disponible. Technologiquement, les utilisateurs connectés au même moment vont se partager la ressource disponible, et la limitation « a priori » des possibilités pour chaque utilisateur de bénéficier des ressources n’est donc ni logique ni fondée du point de vue technique, sauf à vouloir préserver « a priori » une certaine partie de ladite ressource à certains utilisateurs. Dans la même veine, comme nous l’avons vu, le réseau est capable de se défendre lui-même de la charge demandée, puisqu’il est dessiné pour ça, mais il faut aussi savoir que sans limiter de manière systématique les débits maximum des utilisateurs, l’opérateur bénéficie d’un certain nombre de paramètres qui lui permettront de privilégier dynamiquement certains utilisateurs par rapport à d’autres en cas de demande importante d’allocation de ressource. En effet, des priorités de type or, argent ou bronze peuvent être inscrites dans le profil et si le réseau est congestionné dans une zone, alors les utilisateurs gold pourront avoir une allocation de ressources plus importante qu’un utilisateur bronze.


Orange dit enfin que leur offre ne porte pas sur les débits :
« Nous faisons payer des clients pour des forfaits qui permettent un certain nombre d’usages (téléphonie, surf, vidéo, …) et pas pour des débits. Nous optimisons les débits pour permettre à nos clients la meilleure expérience possible »


-> Pourtant, contractuellement, Orange s’engage à donner accès à ses clients à la 3G+ ce qui implique de pouvoir atteindre le maximum possible de la technologie là où elle est présente (best effort). En effet, le surf ou la vidéo nécessitent des débits importants et l’utilisateur qui paie pour ce service doit comme Orange l’indique d’ailleurs, bénéficier de la meilleure expérience possible donc des capacités maximum du réseau à un moment donné en fonction de la charge de ce réseau. Encore une fois, le bridage « à priori » de l’accès aux ressources est contradictoire avec cette volonté affichée, en plus de s’inscrire en faux par rapport à l’engagement contractuel de l’opérateur.

Hors ligne

 

#4 31-08-2008 12:30:50

nicolourspolaire
Membre
Date d'inscription: 30-08-2008
Messages: 29

Re: Technique : Dossier technique 3g+

- Document d'accroche assez général dénonçant la pratique d'Orange

->Pas encore mis en forme ici, je m'en occupe un peu plus tard, si quelqu'un à le temps n'hésitez pas !! :-)

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Orange, le seul réseau 3G+ au monde limité à 384Kbp/s pour ses utilisateurs grand public?

En France et dans d’autres pays du monde, de nombreux opérateurs ont mis en place la 3G+ sur leur réseau. C’est la promesse d’un accès aux contenus multimédias tels que la vidéo, le surf ou des téléchargements à des vitesses équivalentes à l’internet que l’on a chez soi ou au bureau, et tout cela à partir d’un simple téléphone mobile compatible

C’est un pas important dans l’évolution des réseaux nomades et de leurs usages, en effet, la 3G+, c’est aujourd’hui des débits jusqu'à 5 voire 20 fois plus rapide que la 3G (les débits pouvant atteindre 1.8Mbp/s voire 3.6 ou  7.2Mbp/s en 3G+ contre 384Kbp/s au grand maximum en 3G). Au delà de ces débits maximum en nette augmentation, la 3G+ est l'une des premières technologies permettant réellement de s'approcher des débits théoriques maximaux sur un réseau réel. Elle intègre en particulier des mécanismes très efficaces de partage du débit entre les utilisateurs, permettant à chacun de toujours obtenir le meilleur débit disponible à un instant donné.

Les concurrents d’Orange en France et dans le monde ont eux aussi ouvert une grande partie de leur réseau à cette nouvelle technologie, fournissant aux usagers de la connexion internet en illimité (navigation web, téléchargements de musique ou d'applications, vidéo ou e-mail) à des vitesses jusque là réservées à une connexion filaire. Or il faut souligner que chez ces opérateurs, le principe qui prévaut est que les seules limites de débit imposées à leurs clients sont celles du réseau, i.e. de sa capacité technique à fournir le meilleur débit à chacun de ses abonnés. Laissant le réseau s'autoréguler, ces derniers obtiendront dans les meilleurs cas les débits maximum évoqués, et des débits moindres lorsque de nombreux utilisateurs téléchargent des données simultanément aux heures de pointe.

De son côté, Orange à décidé sans en avertir ses abonnés et en contradiction avec ses engagements non seulement publicitaires mais surtout contractuels, de brider la capacité d’utilisation de ses utilisateurs à la source. En effet, quelle surprise pour les possesseurs de terminaux 3G+ avec des abonnements internent « illimités » de type Origami ou Iphone de découvrir aujourd’hui qu’ils sont restreints dans leur utilisation à des débits du niveau de la 3G, alors même qu’Orange leur promet la 3G+ couvrant 70% de la population sans jamais évoquer de bridage systématique !!! Pour beaucoup ayant quitté leur opérateur afin de goûter aux joies du surf à grande vitesse avec des nouveaux terminaux performants, l’incompréhension et le sentiment d’avoir été abusé sont palpables.

En effet, alors que le best-effort est la politique de ses concurrents français, mais aussi des opérateurs de référence à l’étranger et (remplacé par les ajouts plus haut)

Ainsi, après vous avoir vendu un ticket d’entrée (24 mois d’engagement) sur son autoroute à 10 voies en vous promettant l’ivresse de la vitesse, Orange vous permet seulement d’atteindre les performances maximum d’une trottinette propulsée à la vigueur de vos mollets pour parcourir votre long voyage.

Attention aux crampes…


---------------------------------------------------------------------------------------------------

Complément:


Extension de la métaphore « Ferrari »

Sur les autoroutes (réseaux 3G+) du monde entier, si vous avez une voiture de sport vous pouvez en profiter pleinement en veillant simplement à ralentir quand il y a des encombrements (il n’existe en principe pas d’excès de vitesse dans le monde des communications numériques)

Une particularité si vous roulez sur une autoroute Orange, la clef qui vous a été vendue avec votre voiture performante vous interdit d’aller au delà de la deuxième vitesse, même si la route est parfaitement dégagée.

Quel automobiliste accepterait, sous prétexte qu’en cas de bouchons, il est inutile de passer la troisième vitesse, qu’on lui vende une voiture qui ne permet jamais de dépasser la deuxième ? Qui arriverait à le convaincre que c’est bien mieux pour lui, sachant que pour une grande proportion du temps il sera réellement pénalisé ? C’est pourtant bien le message qu’Orange essaie de faire passer à ses abonnés grand public 3G+.

On peut imaginer plusieurs raisons à cet état de fait :
-    l’autoroute n’aurait que deux voies et serait donc perpétuellement encombrée, mais cela semble peu probable
-    la voie de gauche devrait rester réservée aux camions rapides des abonnés Pro (€€€ !), donc tout le monde reste bien gentiment sur la voie de droite à 80 km/h
-    trop de voitures de sport que prévu auraient été achetées avec des « clefs » très abordables et seuls les « clefs » les plus chères seraient désormais autorisés à dépasser la deuxième vitesse afin d’en inciter l’acquisition. (€€€ !)

Quelle qu’en soit la raison il fallait prévenir les automobilistes avant, afin qu’ils puissent choisir leur autoroute, leur voiture et la « clef » qui va avec en connaissance de cause.


Pour étayer ces propos, le tableau ci-dessous montre les vitesses moyennes sur les autoroutes de pays 3G+ de référence. Il apparait comme on pouvait s’y attendre qu’il y a parfois des bouchons, mais que globalement lorsqu’on est autorisé à dépasser la deuxième, la vitesse moyenne augmente notablement.

Moralité : débridez toute la 3G+

Country    3G Average speed (kbps)
Germany    1 041
UK    1 035
Canada    992
Switzerland    924
US    793
Austria    757
Italy    751
France    398
Moyenne hors France : 900 kbps
Source : testmyiphone.com (mesures moyennes de débit 3G sur iPhone dans les pays en question au 29/08/08)

Hors ligne

 

#5 31-08-2008 12:35:08

nicolourspolaire
Membre
Date d'inscription: 30-08-2008
Messages: 29

Re: Technique : Dossier technique 3g+

- Document fourre-tout dans lequel on pioche, avec un peu d'explications techniques et les différents interventions forum que l'on peut avoir

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Bonjour,

Petites précision techniques concernant la 3G, la 3G+, les débits et le "bridage".

La 3G est la 3e génération de téléphonie mobile (UMTS) et différents protocoles y sont associés pour les transferts de données :

Le R99 qui correspond à la 3G et qui permet d’atteindre des débits maximum de 384Kbp/s en DL et de 384Kbp/s en UL.

La 3G+ correspond au protocole HSDPA qui permet d’atteindre des débits maximum de 1.8 Mbit/s, 3.6 Mbit/s, 7.2 Mbit/s et 14.4 Mbit/s en DL selon les paliers (catégories) et 384Kbp/s en UL. L’évolution la plus récente du protocole (en déploiement actuellement chez SFR) est l’HSUPA qui permettra d’atteindre jusqu’à 5.8Mbits/s en UL, les débits DL étant limités au maximum à 14.4Mbit/s.

La 3G+ vendue contractuellement par Orange implique donc de pouvoir accéder à des débits maximum de 1.8 Mbit/s, 3.6 Mbit/s, 7.2 Mbit/s (aujourd’hui pas de 14.4 Mbit/s) en fonction de la configuration réseau sous laquelle on se trouve (7.2 Mbit/s sur certaines zones dans Paris par exemple), chaque cellule (antenne) ayant une configuration spécifique.

Ce n’est pas le cas actuellement, les utilisateurs relevant des débits maximum de l’ordre de 400Kbp/s -> un peu supérieur à la limite de bridage de 384Kbp/s en raison d’algorithmes de chiffrement et ce compression différents selon les technologies utilisées (toutes les zones ne sont pas couvertes par les mêmes constructeurs).

Ce qu'il faut savoir concernant le "bridage" c'est qu'en réalité ces technologies sont déployées sur le réseau, mais que c'est le profil utilisateur de la carte sim qui détermine les différents débits maximums pouvant être atteints par l'utilisateur. Ce profil est lié notamment aux types d’abonnements et fonctionnalités liées (options sms, mms, étranger, wap, web …) Il est géré par l'opérateur de téléphonie mobile qui associe à chaque carte sim un profil dans le HLR (serveur qui regroupe toutes les autorisations d'accès au réseau avec les différents profils utilisateurs) - ex : telle sim a le droit aux sms, mms, appels vers l'étranger ou non etc... et bien sûr à chaque sim est associé un bearer, à savoir les débit max en DL et UL autorisés en fonction des apn utilisés.

Le contrat repose sur la possibilité par l'utilisateur d'accéder aux possibilités maximum du réseau en fonction de la capacité et de la charge de celui-ci.
Hors ce qui a été confirmé, c'est qu'aujourd'hui les clients bridés ont un profil de 384Kbp/s en DL et 128Kbp/s en UL, ce qui correspond à un profil 3G de base et ne rentre pas dans le cadre du "best effort" du par Orange.
C'est à ce niveau qu'a lieu la limitation par l'opérateur. Un profil  3G+ permettant d'accéder aux capacités réelles du réseau serait de 7.2Mbp/s en DL et 384Kbp/s en UL (1.8Mbp/s pour de l'HSUPA), et c'est ce qui est vendu contractuellement par l'opérateur.

La charge représente le nombre d’utilisateurs connectés au même moment et utilisant de la bande passante, qui dans ce cas se la partage. Il faut savoir que l’architecture du réseau 3G est faite de telle sorte que le réseau régule lui-même la demande et le partage de manière dynamique, donc l’argument de préservation de bande passante pour les autres utilisateurs n’est pas opposable dans ce cas.


Ajouté par tomavip ( à faire confirmer et relire):

De plus, si Orange veut vraiment se défendre sur la protection de son réseau, il peut limiter, grâce à des features spécifiques, le nombre d’utilisateur HSxPA (HSUPA+HSDPA), préservant ainsi son fond de commerce : la voix et la signalisation.

Egalement, il peut attribuer utilisateur un type de priorité définissant ainsi la QOS et sa priorité dans l’accès au service.
En effet, si une cellule commence à être congestionnée, une couleur définira sa charge (la cellule dit « je suis rouge car mon IuB est full (lien entre le NodeB et le RNC) ou bien la puissance demandée pour ce bearer est trop importante, donc je ne pourrais  plus accepter de com consommatrice »). 
Dans ce cas de congestion extrême, un utilisateur avec un abonnement grand public type Origami ou autre,  se verra donc attribuer par un mécanisme de  Call Admission Control, un bearer moins important (l’utilisateur demande un service avec une Qos à 4Mo, l’Utran ne peut fournir que du 384kbps). Un user PRO quant à lui aura bien (dans la limite de congestion de la cellule), un bearer plus important.

Effectivement, plus il y’a de monde sur une cellule, moins la place physique est disponible. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’un bridage dynamique serait plus judicieux mais bien sur plus cher car il faudrait repenser chaque site. Un bridage peut etre légitime sur des sites à fort traffic : on bride le traffic pour tous les users sur le Node B qui couvre le stade de France comme cà plus de com peuvent passer.
Par contre aucun intérêt de brider des nodes B couvrant des rues peu passantes ou les sites où l’activité la plus consommatrice de ressources (le paquet, data) n’est pas élevée.

Tout cela pour dire, que le réseau peut se défendre lui-même de la charge demandée et qu’il s’agit ici d’un problème de dimensionnement de site. En effet, une couverture d’un stade de foot demandera bien sur plus de capacité qu’un village à la campagne. On parle d’ici du boulot de l’opérateur et de sa politique d’optimisation qui coute chère.


Ensuite pour répondre à la réponse de Karine Dussert-Sarthe qui a affirmé que « si Orange allouait systématiquement le débit maximal à des clients qui n'en font rien, cela pourrait détériorer l'expérience des autres clients connectés », je réponds que contrairement au GPRS(idle ou connecté),les spécifications 3G ont implémenté différents états (cell DCH, cell Fach, cell PCH…) afin de soulager le réseau en cas de non activité d’un mobile limitant ainsi la puissance demandé pour le traffic et la signalisation grâce à des timers.
En gros, je lance mon browser internet, je passe en cell DCH (donc canal dédié et lien HSDPA), la page s’affiche complètement, plus aucun traffic data ne passe donc sur mon lien radio, et bien je vais passer en cell FACH puis cell PCH permettant ainsi de relacher mon canal dédié (mais conservant un minimum de signalisation) et donc de donner des ressources à d’autres utilisateurs. Dès que je relance une autre page, je récupère mon canal dédié et ainsi de suite.
C’est ce qu’on appelle la mutualisation des ressources.

Les seules questions qui peuvent se poser, c’est :
De savoir si Orange a la capacité pour recevoir autant d’utilisateurs (le réseau n’étant pas « tombé » avec la mise en service des nouveaux abonnements, on est tenté de répondre oui).
De savoir si Orange ne privilégie pas ses utilisateurs data via PC (notamment Pro) dont la rentabilité est bien plus élevée
De savoir si Orange ne limite pas volontairement le trafic data sur son réseau pour éviter la saturation en temps d’audit ARCEP sur son réseau (dont les résultats sont publiés tous les ans dans un comparatif entre les 3 opérateurs et sur lequel ils communiquent de manière privilégiée).

En conclusion, c'est l'opérateur, et uniquement l'opérateur, qui décide du profil qu'il peut/veut donner à l’utilisateur et uniquement lui ! Ensuite bien entendu le terminal utilisé en fonction de la catégorie à laquelle il appartient peut avoir un impact sur les débits maximums atteints.
Aujourd’hui cependant, il s'agit donc bien d'un choix volontaire et conscient d'Orange de limiter ou non les profils utilisateurs, et si oui, d'en fixer les seuils.


Complément d’information :


-> L’apn (Acces Point Name) est le serveur d’entrée sur le réseau, il détermine les informations de routage vers le réseau externe (internet) et vers les serveurs qui collectent notamment les données de trafic pour la facturation.
Ainsi il faut distinguer deux types d’utilisation pour la data sur les réseaux mobiles :
    Le type « wap » qui est la navigation au travers d’un terminal mobile avec écran intégré (un téléphone)
    Le type « modem » qui est la navigation sur PC au travers d’un terminal mobile, téléphone ou clé/carte DATA

Ce point est important pour deux raisons :

D’une part car les forfaits illimités qui sont vendus type Origami ou Iphone ont pour vocation une utilisation type navigation via mobile (volumes plus restreints logiquement) et sont vendus à des prix relativement faible contrairement aux forfaits DATA pour PC ou la facturation des Kbp/s utilisés est plus chère.
D’autre part car l’Iphone permet (grâce à certains utilitaires) de faire de la navigation PC via les points d’entrée « wap ».



Complément forums :

Ganymède,

Je ne suis absolument pas d'accord avec toi, d'ailleurs, dans ta première phrase tu indiques bien que c'est Orange qui décide du profil qui va être lié à la sim dans le HLR. Que le profil (ici le profil confirmé est de 128Kbp/s en UL et 384Kbp/s en DL) soit fonction d'une offre commerciale, soit, cependant faut-il alors que l'offre commerciale soit clairement exposée comme offrant une limitation volontaire de débit de la part de l'opérateur. Une offre indiquant la disponibilité de l'HSDPA devrait donc permettre d'atteindre les débits max de chaque cellule en fonction de la ressource disponible, or ce n'est pas le cas puisque l'utilisateur est bien bridé (tu appelles comment une moto limitée à 105 chevaux électroniquement alors que le moteur en dégage 180 ?) à un débit max de 384Kbp/s. D'ailleurs ce débit correspond au max du débit 3G (R99) et en aucun cas à un débit que l'on doit atteindre en HSDPA puisque comme tu les sais le premier palier est à 1.8Mbp/s donc on peut s'attendre en charge nominale du réseau à atteindre 1.3 ou 1.4Mbp/s. Enfin, un dernier point sur lequel tu fais erreur, il n'est pas possible d'empêcher un terminal de monter sur la couche 3G+, donc on ne décide pas si l'utilisateur y a droit ou non, si c'est disponible, le mobile va monter directement sur la couche HSDPA, même si son bearer est à 128/384


Contrairement à ce que tu dis, le terminal monte sur la couche en fonction des droits d'accès de l'abonné.

Si ne je déclare pas de données techniques permettant un usage 1.8 ou 3.6, mon abonné ne sera pas en mesure d'atteindre un tel débit. Les offre iphone, encore une fois, ne comprennent qu'une donnée technique 3G "384 kbps" et lorsque certains indiquent ne pas être limités à ce débit, c'est qu'ils possèdent d'autres options déclenchant les données tech 1.8 et 3.6 (TV Max par exemple). De la même façon, sur une clé 3G+, je ne déclare pas le service téléphonie de base : impossible donc d'émettre des appels vocaux.


Non, tu fais une confusion entre les autorisations d'accès aux services et les limitations techniques. Par le profil configuré dans le HLR tu permets en effet l'accès à certains services, voix, visio, data (avec limitation des profils), sms, roaming, double appel etc... Cependant, concernant l'accès aux différentes couches réseaux, si l'utilisateur utilise un terminal lui donnant accès à la 3G alors qu'il avait un abonnement 2G par exemple lors du déploiement de la 3G, il pouvait alors monter en voix sur la couche 3G et passer ses appels (le seul cas où cela n'est pas possible c'est avec certaines vieilles sim qui n'étaient physiquement pas compatibles). De même, si tu as un mobile/carte data ou autre qui est compatible HSDPA, lorsque tu te trouveras sous couverture HSDPA quand tu feras de la DATA tu monteras forcément sur la couche HSDPA, et cela, quelque soit le profil de ta sim. En revanche, il est exact que tu resteras bloqué en débit au maximum autorisé par le bearer configuré sur le profil, à savoir dans le cas qui nous concerne que tu seras bloqué à 384Kbp/s alors même que tu utilises la couche HSDPA pour trafiquer. Il y a un distinguo à faire entre la couche réseau sur laquelle tu trafiques et les limitations configurées sur ton profil. La limite max de la 3G+ est différente selon les endroits, mais si tu es sûr une zone 7.2, et que ton profil est bloqué à 64Kbp/s par exemple, tu feras de l'HSDPA avec un débit max de 64 Kbp/s, en gros tu as une autoroute de disponible mais on te donne un vélo pour avancer.


Connaissez-vous le nombre de connexions simultanées que peut supporter un Node-B ? Si cela dépend du constructeur et du modèle avez-vous ces informations ?
Savez-vous comment se passe un transfert de données dans le cas où il y a un seul utilisateur ? Son terminal utilise toute la gamme de fréquence ?
Si on est 2 ?

    Il n'y a pas de règle, c'est extrêmement variable en fonction des sites, notamment en fonction du nombre d'IWAN allouées pour la DATA. En fait c'est plutôt lié à la configuration, sachant qu'elle est souvent propre à chaque cellule en fonction des types de trafic de la zone. Pour moi il n'est pas possible de répondre de manière générale à la question, ce qui en revanche est certain c'est que la ressource est normalement suffisante pour que plusieurs utilisateurs (de quelques uns à quelques dizaines en data) puissent bénéficier de débits corrects correspondants à la techno de la cellule.

Tu ne seras jamais seul sur la cellule (ou vraiment exceptionnellement, le trafic voix résiduel étant important quand même sauf zones très désertes), mais tu n'utiliseras jamais l'ensemble de la fréquence (c'est un peu compliqué en UMTS, le fonctionnement est très différent du GPRS, je ne suis pas ingé, on peut en parler mais il me manquera quelques détails :-).
En gros évidemment, plus tu auras d'utilisateurs plus tu te partages la ressource, sachant que la cellule "vit" et que si elle se charge de manière importante elle va alors réduire son aire de couverture pour être moins sollicitée par de nouveaux entrants. Aussi, il faut savoir qu'en UMTS, tu passes en général sur plusieurs cellules en même temps, à la différence de la 2G, tu as plusieurs porteuses "utiles", même s'il y en a une principale.
Enfin, ce n'est peut-être pas tout à fait comme ça techniquement mais en gros, à la différence de la 2G où tu as une autoroute avec un certain nombre de voies pour chaque cellule et où quand toutes les voies sont prises tu ne peux plus trafiquer (tu es rejeté par la cellule), en 3G tu as une autoroute d'une certaine taille, et ensuite le nombre et la taille des voies varie en fonction du nombre d'utilisateurs et des demandes de ressources, donc tu peux toujours accéder et obtenir un petit bout de bande passante (avec probablement une limite max d'utilisateur quand même).


Tout est paramétrable, tout est configurable dans un réseau.
Par exemple, en cas de saturation d’une cellule 3G/3G+, la demande de connexion peut être redirigée vers une cellule 2G, si la fonction de redirection 3G/2G est activée et configurée par les exploitants du réseau.

La qualité d’un réseau radio dépend des ressources disponibles d’un réseau radio (ressources radio proprement dites et ressources terrestres dites backhaul) et de la qualité de la configuration de ces ressources de la part des exploitants du réseau.

Un réseau radio est comme un réseau routier.
Un réseau routier donné, ou ensemble donné de ressources disponibles, ne peut que supporter un nombre donné de véhicules pour une circulation fluide.
Au-delà d’un certain seuil de véhicules simultanés sur le réseau routier, on a des bouchons. Il n’y a pas de miracle.

Le réseau radio est équivalent à un réseau d’autoroutes, mais heureusement en beaucoup plus sophistiqué.
En effet, ce réseau d’autoroutes peut être partitionné statiquement ou mieux dynamiquement en plusieurs réseaux virtuels d’autoroutes réservés exclusivement à des catégories d’usagers différents.
Ainsi, le réseau virtuel destiné à la catégorie d’usagers la plus défavorisée peut être saturé, lorsque le nombre de ces usagers simultanés dépasse un certain seuil, alors que les autres réseaux virtuels restent fluides.
Cette partition dynamique de ressources peut être même appliquée aux ressources radio 3G proprement dites : contrairement à la 2G, les ressources radio 3G/3G+ allouées à un usager au début de la communication peuvent même être modifiées à la hausse ou à la baisse en cours de communication.

Dans notre cas particulier, Orange a adopté une stratégie primitive de partition statique. Nos mobiles 3G+ sont dirigés d’office vers un réseau virtuel de 384 Kbps maximum en downlink même lorsque peu de mobiles utilisent les ressources du réseau.
Orange pourrait adopter une stratégie plus sophistiquée de partition dynamique, comme SFR apparemment.


Mais, nous, usagers 3G+, ne sommes pas exploitants de réseau et fournisseurs de services, et ne sommes pas concernés par leurs problèmes.
Nous achetons un mobile 3G+ et souscrivons à un accès de réseau 3G+ qui ne peut être bridé qu’en cas de dépassement des 500 Mo/mois.
Notre part du contrat est de payer mensuellement notre abonnement, la part du contrat d’Orange est de nous fournir cet accès 3G+.
Il faut appliquer le contrat.

GPRS, EDGE, 3G, 3G+ HSDPA sont des normes internationales précises, en particulier en terme de débit.
Un usager EDGE, qui achète un mobile EDGE et qui souscrit à un abonnement d’accès à un réseau EDGE, attend à disposer d’un débit EDGE supérieur au débit GPRS.
C’est pareil pour un usager 3G+ HSDPA qui est en droit de disposer d’un débit 3G+ supérieur au débit 3G.

Hors ligne

 

#6 03-09-2008 00:14:38

Thomas
Administrateur
Date d'inscription: 29-08-2008
Messages: 671

Re: Technique : Dossier technique 3g+

Le document de présentation et d'explication de la problématique 3G/3G+ est en ligne, on attend impatiemment la suite ! big_smile


"On ne dit pas violer un engagement commercial, mais formulation maladroite"
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Smartphone Nokia E71, forfait Origami 2H+2H, bridé à 384Kbps, merci qui ?

Hors ligne

 

#7 03-09-2008 00:25:09

OrangeKiller
Membre
Date d'inscription: 01-09-2008
Messages: 11

Re: Technique : Dossier technique 3g+

Hello,

J'ai une première suggestion par rapport à la première doc du thread :
"Qu’est-ce que la 3G+ ?

La 3G+ c’est la norme HSxPA qui permet d’atteindre des débits maximum de 1.8 Mbit/s, 3.6 Mbit/s, 7.2 Mbit/s et 14.4 Mbit/s en réception (DL) selon les paliers (catégories) et 384Kbp/s en émission (UL)"
Il faut dire HSDPA dans ce cas (384 kbps), avec évolution vers HSUPA ayant un dl similaire et un ul jusqu'à 5 Mbps.

en clair ça donnerait cela :
"Qu’est-ce que la 3G+ ?

La 3G+ c’est les normes HSDPA et HSUPA qui permet d’atteindre des débits maximum de 1.8 Mbit/s, 3.6 Mbit/s, 7.2 Mbit/s et 14.4 Mbit/s en réception (DL) selon les paliers (catégories) et soit 384 kb/s en émission (UL) pour l'HSDPA soit jusqu'à 5,7 Mb/s"

Dernière modification par OrangeKiller (03-09-2008 00:27:24)

Hors ligne

 

#8 03-09-2008 00:35:58

OrangeKiller
Membre
Date d'inscription: 01-09-2008
Messages: 11

Re: Technique : Dossier technique 3g+

Et dans "ce que dit Orange" dans ce même premier doc :
"Orange dit aussi que cela permet de préserver la stabilité du réseau et de permettre à tous les utilisateurs connectés sur la même cellule de bénéficier d’un accès équitable aux ressources (voir d’un accès tout court).

-> Pourtant le réseau 3G/3G+ est structurellement construit pour un partage et une allocation dynamique de la ressource radio disponible. Technologiquement, les utilisateurs connectés au même moment vont se partager la ressource disponible, et la limitation « a priori » des possibilités pour chaque utilisateur de bénéficier des ressources n’est donc ni logique ni fondée du point de vue technique, sauf à vouloir préserver « a priori » une certaine partie de ladite ressource à certains utilisateurs. Dans la même veine, comme nous l’avons vu, le réseau est capable de se défendre lui-même de la charge demandée, puisqu’il est dessiné pour ça, mais il faut aussi savoir que sans limiter de manière systématique les débits maximum des utilisateurs, l’opérateur bénéficie d’un certain nombre de paramètres qui lui permettront de privilégier dynamiquement certains utilisateurs par rapport à d’autres en cas de demande importante d’allocation de ressource. En effet, des priorités de type or, argent ou bronze peuvent être inscrites dans le profil et si le réseau est congestionné dans une zone, alors les utilisateurs gold pourront avoir une allocation de ressources plus importante qu’un utilisateur bronze."

Je ne suis pas d'accord sur tout.
En principe, l'UMTS (et ses descendants) sont effectivement faits pour partager la ressource entre les utilisateurs, selon le principe que la cellule respire : si elle est trop chargée, son rayon d'action diminue, diminuant ainsi également le nombre d'abonnés connectés qui sont donc switché sur une autre antenne (GSM ou UMTS en fonction de leur dispo).
2 bémols :
1/ Si les cellules voisines, notamment en UMTS sont aussi saturées, passage obligatoire sur une cellule GSM et débit qui correspond. Cela peut léser des utilisateurs voulant faire de la vision, de la TV en streaming, etc.
2/ Même s'il reste de la place sur la cellule (de la Bande Passante), rien ne garantit que la BP entre l'antenne et le coeur du réseau puisse suivre la charge. En  effet lors de l'établissement de la connexion wap/web, une bande passante est allouée à l'utilisateur. Celle-ci est garantie pendant toute la session jusqu'à interruption.
Du coup, si 10 utilisateurs veulent se connecter en wap/web à une antenne et qu'elle peut supporter la charge pouour chacun à 3,7 Mb/s, rien n'indique pourtant qu'elle dispose de 37 Mb/s comme bande passante vers Internet. big_smile
C'est à mon avis là où se situe le goulot d'étranglement le plus probable qu'Orange veut protéger.

A vous de voir ce qu'on fait de ce paragraphe du coup. :-/

edit : le complément rajouté par thomasvip dans le fourre-tout m'apprends qqch, je ne savais pas que la BP pouvait ête suspendue pendant un temps pour être rallouée à l'identique. Mea culpa....  Si tout cela est vrai, très bon argumentaire, Thomas. big_smile

Dernière modification par OrangeKiller (03-09-2008 00:58:11)

Hors ligne

 

#9 03-09-2008 00:49:23

OrangeKiller
Membre
Date d'inscription: 01-09-2008
Messages: 11

Re: Technique : Dossier technique 3g+

Document fourre-tout :
"Ce qu'il faut savoir concernant le "bridage" c'est qu'en réalité ces technologies sont déployées sur le réseau, mais que c'est le profil utilisateur de la carte sim qui détermine les différents débits maximums pouvant être atteints par l'utilisateur. Ce profil est lié notamment aux types d’abonnements et fonctionnalités liées (options sms, mms, étranger, wap, web …) Il est géré par l'opérateur de téléphonie mobile qui associe à chaque carte sim un profil dans le HLR (serveur qui regroupe toutes les autorisations d'accès au réseau avec les différents profils utilisateurs) - ex : telle sim a le droit aux sms, mms, appels vers l'étranger ou non etc... et bien sûr à chaque sim est associé un bearer, à savoir les débit max en DL et UL autorisés en fonction des apn utilisés."
Je propose de détailler un peu plus l'APN car le bearer n'en est qu'un des aspects. Donc je reformulerai à partir de la dernière phrase.

"Et bien sûr aussi le droit d'accès à internet. Celui-ci reponse sur un APN (Access Point Name) qui décrit le service auquel l'utilisateur peut prétendre : obligation de passer par un proxy de l'opérateur ou pas, limitation des requètes à certaines @IP ou pas, ports autorisés/interdits et vitesse max autorisée en download et en upload (le bearer). Orange limite donc le bearer de l'APN Orange, alors que d'autres APN ont un bearer beaucoup plus élevé. Et il ne suffit pas de changer l'APN dans la configuration du téléphone pour être débridé, il faut que l'opérateur vous autorise à utiliser cet APN, ce "profil".
"

Globalement, j'ai bcp appris avec les intrventions de thomasvip piquées du forum iphone.fr (apparemment). Ne bosserait-il pas chez un constructeur télécom ou un opérateur (en direct ou via SSII ?). Beau travail en tout cas, je dois dire que je me sens bien inutile... :-/

Dernière modification par OrangeKiller (03-09-2008 01:05:05)

Hors ligne

 

Pied de page des forums

Propulsé par FluxBB
Traduction par FluxBB.fr